Commerces et artisans
A l’origine l’homme vivait de chasse et de cueillette au gré de ses déplacements, il est cité dans de nombreux écrits comme « chasseur-cueilleur ». Petit à petit pour subvenir à ses besoins il a commencé à échanger ce qu’il avait en trop contre ce qui lui manquait cela peut être considéré comme le début du commerce. Puis l’homme s’est de plus en plus sédentarisé et il a commencé à cultiver la terre mais cette agriculture primitive n’était qu’une activité de subsistance et ne pouvait nourrir toute une population. Les agriculteurs remplacent les « chasseurs-cueilleurs », ils apprennent à mieux sélectionner les semences, à améliorer le travail de la terre, utiliser la force animale puis se servir d’engrais et la production en fut accrue. Certains continuaient de chasser, d’autres commençaient à élever des animaux, d’autres encore travaillaient le fer, le bois ou la pierre ou la poterie ce qui donna de nombreuses possibilités de troc, le commerce prenait naissance.


Ce commerce qui débute sous forme de troc se modernise rapidement et l’or et l’argent s’imposent comme monnaie d’échange, leur valeur provenant de leur rareté. Les civilisations plus avancées ont commencé à battre monnaie pour faciliter le commerce. Ces monnaies primitives, à la différence des pièces modernes, ont une valeur intrinsèque et servent à l’échange de biens et de services. Puis les banques sont arrivées, les métaux précieux ne servent plus que de garantie et chaque pays a frappé sa propre monnaie, sont apparus ensuite le chéquier puis la carte bancaire et maintenant nous en sommes au commerce par internet encore appelé e-commerce ou les échanges se font par simple transaction de compte bancaire à compte bancaire, tout cela dans le but de faciliter le commerce.
Après ce petit rappel de la naissance du commerce en général, nous allons vous rappeler l’évolution des commerces anichois.
Rue Henri Barbusse
A Aniche, tout change avec le temps, la rue Thiers baptisée ainsi le 9 août 1888, devient la rue Henri Barbusse le 16 décembre 1935.
Au numéro 2 de cette rue se tenait le négociant Cambray en 1906 remplacé ensuite par le café de M. Richez Louis, (1926) changera de nom par la suite :
Il sera repris par M. Didon Léon en 1931, par M. Dufour-Cadet Désiré en 1946, par M. Hernalsteen Georges en 1951 et il deviendra café tabac repris le 15 novembre 1952 par M. Ricq Henri et Fils.
Au numéro 4 de cette rue est installé un Artisan peintre, et de Décors funèbres, M. Mathez-Dernicourt Jean-Baptiste en 1891. Il ne restera que les Décors funèbres en 1906 (Maison Mathez Frères et Sœurs) qui deviendront l’horlogerie, bijouterie de M. Delnieppe Alphonse et Fils en août 1920.
Ces 2 numéros furent réunis pour créer le « Palais de la Bière », PMU de M. Hadrysiewiz le 01 novembre 1961 où plusieurs tenanciers se sont succédés : M Jabet Guy de 1973 à 1982, M. Chmielarczyk Fabrice, (Cessation le 30.09.1987), M. Cornet Michel, (Cessation le 30 octobre 1990). M. Dessaint Ernest, (Cessation le 31.03.1994). M. Carre Jules, (Cessation le 01 avril 1997). M. et Mme Sericola Étoré et Anna Pour finir par un sympathique trio de frères et sœur Sericola Fréderic, Marie France et Toni depuis le 01 février 2010. Le 18 mai 2023, la famille Séricola cède le Palais de la Bière à une autre famille, les deux sœurs Anita et Fanny Zhou.

